Sélectionner une page

La pratique du Kamishibaï

Afin d’encourager la pratique autour des histoires  avec les enfants et les jeunes, Musiconte vous propose une fiche technique sur le Kamishibaï.

À l’origine, le Kamishibaï est une pratique japonaise. Vous pouvez vous procurer le support bois et des histoires adaptées, dans toutes les médiathèques de l’Orne. Il faut juste anticiper la commande pour les avoir en temps et en heure. La fiche technique, réalisée par Jean-François, vous donne tous les conseils pour oser vous lancer dans un projet de création à partir d’un album existant, de votre choix, ou en créant l’histoire avec les enfants. POur illustrer cela, voici un petit diaporama réalisé avec le centre de loisirs Paul Gauguin, dans le cadre du Plan mercredi, à partir de l’album ZUT ! de Voutch chez Babelio. Ils l’ont présenté en kamishibaï. (lien Google Drive ci-dessous).

D’autres fiches techniques viendront sur d’autres pratiques possibles. N’hésitez pas, lancez-vous, les enfants adorent !

Pour toute aide, conseil, 06 32 97 35 99/Musiconte.

Le Festival des histoires se prépare. Ce sera le vendredi 26 juillet du côté de l’Aigle/Longny au Perche.

Bientôt d’autres nouvelles ! Benoît Choquart

https://drive.google.com/file/d/1JhVJaG2Y_h_7OJBzxjOZWEbF1pZjMR4b/view?usp=sharing

Article sur le kamishibaï

ACM, un album pour les vacances 8 -11 ans

Bonjour,

Musiconte publiera, avant chaque période de vacances, un album sensible aux questions du moment. L’idée est de vous encourager à partager avec les enfants, une lecture vivante d’un texte fort, pour ensuite laisser les enfants s’amuser à la mettre en scène. Nous vous donnons quelques pistes et vous invitons à leur permettre de discuter à propos de cet album. Pour ce thème délicat, la GUERRE, voici une véritable démarche d’écoute et de parole entre les enfants qui pourrait se nommer. « La Grande Discussion »

Editions : Kaleidoscope

L’histoire :

L’Archigénéral Morzileuil de Cassepipe de Marchoucraive est opposé au commandant en chef Mortéchal Morhsiehlöl von Kaspipp von Marschukreeve. Tous leurs soldats se font obstinément la guerre. Ils se tirent dessus jour et nuit, sans répit, jusqu’au moment où ils manquent de matériel. Plus de bronze, ni de fer… Bien déterminé à gagner la guerre, le Maréchal trouve une solution diabolique : faire fondre toutes les cloches du pays pour en faire un seul énorme canon qui anéantira l’ennemi d’un seul tir. Quelle n’est pas sa rage quand il s’aperçoit qu’au lieu de tirer des boulets, l’énorme canon n’envoie que des DING-DANG-DONG assourdissants !

Un album ironique qui dénonce à sa manière les absurdités de la guerre. Le ton humoristique ne fait que tourner encore plus au ridicule les comportements cruels et inhumains de ceux qui dirigent la guerre. Il souligne également la fraternité des soldats qui la subissent plus qu’ils ne la font.
L’intérêt de cet ouvrage est d’être capable de faire rire de choses qui ne sont pourtant pas drôles.

(Texte de présentation repris sur le site ricochet-jeunes.org)

Jouer avec l’album avec des 6-11 ans :

On imagine facilement, après une lecture vivante d’un adulte aux enfants, deux groupes de soldats, un général dans chaque camp, un narrateur ou une narratrice perchée sur une chaise tel un arbitre de tennis au fond de la scène, un espace délimité par une corde ou objets qui marquent la ligne de front.

Si le narrateur peut lire le livre tel qu’il est écrit, le jeu va être d’imaginer, page après page, les dialogues des soldats ainsi que leurs jeux de scène, leurs mimes.

Mais le narrateur peut aussi n’intervenir que très peu et dans ce cas les dialogues seront plus importants et la pièce jouée plus vivante.

Au début, on improvise chaque scène puis chacun·e exprime ce qu’il ou elle a envie de dire. On ose puis on dose. Les rôles et les prises de parole se distribuent au fur et à mesure des improvisations.

La mémoire se construit avec les répétitions.

Il s’agit donc d’une alternance entre lecture à voix haute de la narration et jeux dialogués des soldats.

Le texte de la narration peut être modifié si pour certaine page, on en ressent la nécessité. Du coup, réécrire le passage sur une feuille et avec du bull tac, la fixer dans le livre à la bonne page.

Il peut être amusant que les acteurs soldats apprennent par cœur les noms des deux généraux pour s’amuser à interpeler collectivement l’archigénéral et le commandant en chef au cours de l’histoire…

Les bruitages de l’histoire :

Avec nos voix, on peut imiter :

  • coups de canons, tirs de fusils, cris lorsque l’on est blessé…

  • le bruit des grues, du chantier

  • le boum du canon géant

  • Les cloches

Bien doser !

Discussion autour du thème de la guerre

Cette histoire est une occasion de permettre aux enfants de discuter autour du thème de la guerre.

Le principe d’une discussion dans un esprit démocratique est de faire tourner la parole. Chacun son tour, on a la parole et bien entendu, on est libre de parler ou pas. On peut passer son tour. Cette organisation diffère du débat qui est une autre forme d’échanges, plus complexes à mettre en œuvre.

En tant qu’adulte, le principe est de parler le moins possible, ne pas donner son avis sauf si les enfants nous le demandent. Il s’agit vraiment de les laisser s’exprimer entre eux. Les enfants ont le droit d’être d’accord ou pas d’accord et de l’exprimer. Ce qui est important, c’est de les inviter à argumenter leurs points de vue.

Dans ce format de discussion et non de débat, les enfants découvrent et prennent conscience plus facilement qu’on ne pense pas tous la même chose et qu’écouter les avis, les pensées des uns et des autres peut nous faire réfléchir et peut-être, expérimenter le changement de point de vue en soi.

Questions que nous pouvons poser pour lancer ou relancer la discussion :

Que pensez-vous de ce livre, de cette histoire ?

Que pensez-vous de la guerre ?

Pourquoi faire la guerre ?

Est-ce que la guerre, c’est uniquement entre des pays ?

Pourquoi c’est difficile de faire la paix ?

Comment faire la paix ?

La FéCOR, les artistes du spectacle vivant sur le territoire Ornais

Cette fédération a pour but de mutualiser les ressources et identités artistiques diverses des compagnies du territoire, afin de favoriser le développement culturel de notre département.

À l’heure d’aujourd’hui, neuf compagnies sont rassemblées au sein de la FéCOR : Cie l’Éblouie à Alençon, Cie les arts improvisés à Saint-Aubin de Bonneval, Cie du théâtre au Theil, Val de perche,

Cie Halem à Bretoncelles, Cie Ekphrasis à Saint Fulgent des Ormes, Cie Bleu 202 à Alençon, Cie Théâtre Ozenne à Argentan, Cie du Loup blanc à Laleu.

Nous en espérons d’autres à venir nous rejoindre.

Nous proposons des spectacles en salle, en extérieur, en rue et des projets encourageant les pratiques artistiques en ACM, écoles, collèges, lycée, centres sociaux autour du spectacle vivant.

N’hésitez pas à nous contacter en trouvant nos coordonnées grâce à cette présentation : La FéCOR

Bientôt un site en ligne.

Benoît.C pour la FéCOR